6 décembre 2017

BOBBY SAN DIÉGO: LE NINJA À L’AFRO

Par un jour très moche et banal, Bobby le ninja alla au Thaï Express pour le dîner. Il rentra dans le restaurant asiatique. Il regarda le caissier dans ses yeux globuleux et lui dit : «  Je veux du riz ». Mais quand Bobby fut servi, son assiette était dépourvue de riz. Elle était vide, il n’y avait aucun contenu. Le ninja à l’afro fut offusqué du contenu de l’assiette.

Bobby sortit du Thaï en éprouvant de la douleur sentimentale pour son restaurant favori. Il rentra chez lui et alla sur son ordinateur pour dialoguer avec le patron du Thaï. Il parla pendant des heures de l’incompétence du médiocre caissier.

 Le lendemain, le caissier avait perdu son travail. John le caissier était furieux contre le ninja et voulut lui donner des claques et des gifles jusqu’ à ce qu’il le supplie d’arrêter. Mais cela n’arriva point, car Bobby était un excellent ninja de la confrérie des afro-ninjas. Cependant, ça faisait bien longtemps que Bobby avait engagé un combat. Mais tout de même, il le battit grâce à la prise du burger mesquin.

Le jour suivant, le caissier fut tellement enragé qu’il envoya un texto au client qui lui avait fait perdre son travail : « Combat demain à la garderie des petits amis, midi pile. » Bobby n’avait pas peur, mais le caissier (du nom de John) était terrorisé. La nuit passa et Bobby pensa au combat qu’il alla faire devant les jeunes de la garderie.

Quand il arriva à midi, John l’attendait avec un bazooka en Lego qu’un enfant lui avait donné. Le combat commença et les enfants de cinq ans et moins étaient captivés par la bataille. Bobby sauta sur John et lui pinça les mamelons. L’ancien caissier pleurait des larmes de koala car la douleur était trop intense. Donc, il frappa Bobby en plein où ça fait mal. Bobby ne supportait plus John, il lui fit la prise du burger mesquin, qui consiste à donner un coup avec les joues sur la tête de l’ennemi. John fut blessé au nez, mais rien pour arrêter le combat. Des coups de part et d’autre se firent ressentir. Mais à un moment, John reçut un coup très puissant sur les cuisses. Il tomba sur le sol et le patron intervint : « Bobby! Arrêter ça petit garnement! Et vous John, combattez mieux, sinon je m’amuserai à vous frapper, petit moche ».

Le combat fut arrêté et les petits partisans déçus. Les deux hommes se sont salués et sont repartis dans l’ombre. Ils ne se sont plus jamais revus.

* * *
par Francis Lagarde



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